Aiguilles d'arves, traversée intégrale.

sommet de la tête de chat.

Les Aiguilles d'Arves, sommet emblématique de Maurienne, correspondant à l'image que peux ce faire un enfant d'une montagne triangulaire et pointu. En plus ces montagnes de "rêves" se traversent dans le sens N-S, offrant ainsi un parcours atypique. Pour ce triptyque je suis accompagné de la pille atomique, Pierre Alexandre Keller dit PACK. Pour ceux qui le connaisse sortir en montagne avec lui, garantie une perte d'ennui au relais et à la marche d'approche . Bref, avec PACK en montagne, on s’amuse et ça traîne pas en plus.

L'aiguille central au lever de soleil.

Revenons à la course. Nous sommes partie du refuge à 2h30 et attaquons la chevauchée sur les coup de 4h30. Nous traversons la tête de chat pour enchaîner avec la central à 6h30, sommet à 8h. Nous en profitons pour repérer la descente de la méridionale (la dernière aiguille), puis nous nous engageons dans la descente sur le col Gros Jean. Nous effectuons la descente du couloir nord par un cheminement en rive gauche facile mais exposé au dessus du "glacier" Gros Jean. Nous trouvons la vire qui rejoins l’arête nord, puis un rappel nous dépose au col. Il est 9h.

La aiguille méridionale. 

Nous attaquons la partie la plus difficile de l'itinéraire, La voie Paquier. Sur le papier, celle ci n'est pas très dur, sur le terrain non plus d’ailleurs. Mais il faut bien reconnaître, que les protections a installer et la qualité du cailloux peux laisser perplexe sur leurs résistance. La difficulté ne dépasse pas le V+, mais il n'est pas rare de ne rien pouvoir mettre sur plusieurs dizaines de mètres. Mais bon, il y a des relais sur goujons en places dans la voie. Donc l'honneur est sauf, vous regarderez confortablement votre copain déployer ses ailes, pour tenter de voler, sans vous faire arracher du relais avec celui-ci.

Au sommet de cette dernière aiguille, nous attaquons là une autre course, nous ne le savons pas encore, mais la descente par la voie normal est particulière. Sur le papier il est décrit qu'avec cinq rappels (goujons et chaines, le grand luxe) de 25m, nous arrivons sur une vire, qui mène sur arête facile, puis un couloir raide en shist. Mais en réalité, nous avons fait cinq rappels de 50 m, qui nous dépose sur des vires plus ou moins grosse, ou il faut tirer la corde sans rien pour vous attacher, rejoindre le prochain relais sans corde, le tout au dessus du vide. Les relais équipés à 25 m sont présents mais je trouve que l'équipement n'est pas trop logique. Nous trouvons quand même la fameuse "vire" puis l’arête qui est certes facile mais encore longue. Nous mettons 3 h pour effectué la descente, soit 14h30 pour faire la boucle refuge/refuge.

L2 de la voie Paquier, IV+.

Pour conclure, cette course est une belle course, mais reste bien engager dans sont style.


















A plus.
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